Celle ou celui qui a pour responsabilité d’observer et d’interpréter les signes constituant les auspices, et de conserver les règles de cet art.
Augure Studio
Nous [Julie Pommier et Iana Vicq] avons fondé Augure Studio à Paris en 2021 après un parcours professionnel européen de plus de dix ans. Notre pratique allie maîtrise d’oeuvre, recherche et enseignement. Elle s’appuie sur un travail théorique transversal.
Une architecture consciente
Sensible aux signes d’un contexte économique, social et environnemental.
Intégrée dans une histoire et des usages, avec raison et modestie.
Équipe
Lila Geslot
Penser avec l’existant.
Matière première de nos projets. Cet existant ordinaire des territoires urbains et périurbains de la métropole parisienne.
Souvent absent ou écarté de la commande architecturale, il nous passionne. Concevoir avec l’existant répond à un impératif environnemental. Un nécessaire changement de paradigme : du monde de la construction à celui de la transformation. Réhabiliter, rénover, ne sont plus des alternatives, des enjeux lointains.
L’existant est une source d’inspiration inépuisable pour échapper à toute forme de standardisation de la production architecturale.
S’opposer à l’obsolescence programmée.
La rénovation énergétique répond à des besoins définis par une réglementation en constante évolution. Ses dispositifs sont donc, par définition, obsolètes.
Ces solutions industrielles préconçues ne sont pas adaptées à la diversité et à la complexité de l’existant. La qualité architecturale recule face à l’uniformisation du territoire par la standardisation. Faute d’intégrer l’architecte dans les dispositions légales, l’abandon de la cause architecturale s’accélère dans les territoires urbains et périurbains, particulièrement auprès des particuliers propriétaires.
Nous avons donc, dès 2021, ancré notre réflexion dans ces territoires, premiers impactés par cet ultimatum.
Géographie de l'invisible - Projet lauréat Faire Paris 2023
En 2020, la crise sanitaire du Covid-19 a généré une explosion des demandes de livraisons en France. L’activité de livreur·euse est alors qualifiée de profession « essentielle du quotidien ».
Ces travailleur·euse·s précaires deviennent rapidement les rouages indispensables d’une « économie à domicile » qui s’est pérennisée. Soumise aux logiques opaques des plateformes numériques, leur journée est séquencée, entre attente non rémunérée et livraison effrénée des commandes.
Cette étude s’intéresse précisément à ces temps d’attente dans la journée de milliers de livreur·euse·s à Paris. Elle cherche à comprendre les formes d’occupation de l’espace public par ces travailleur·euse·s, interroge une invisibilisation spatiale, sociale et politique pour mettre au jour des logiques d’exclusion urbaine et proposer des dispositifs inclusifs.